Tous les parents ont à cœur d’établir avec leurs enfants une relation empreinte de confiance et de bonté. Mais au quotidien, les oppositions surgissent forcément.

Jesper Juul révèle les cinq précieux piliers pour favoriser davantage de dialogue et de coopération avec les enfants. Il apporte des réponses rassurantes et des conseils pour mieux se connaître (en tant que parent et individu) et cerner son comportement pour mieux le modifier, si besoin.

L’auteur incite alors chaque parent à :
– laisser les enfants faire les choses par eux-mêmes, tout en les accompagnant ;
– prendre en compte les aspirations des petits en lieu et place des leurs ;
– oser dire « non » aux enfants sans culpabiliser ni provoquer de nouveaux désaccords ;
– discerner désirs et besoins pour résoudre efficacement les conflits.

Dans bien des domaines de l’éducation, les parents se sentent désorientés. Ils sont investis et veulent bien faire, et surtout autrement et mieux que leurs propres parents. Mais souvent, ils ne savent pas comment. Avec sensibilité et au plus près des préoccupations de la vie quotidienne, le thérapeute danois Jesper Juul les accompagne dans cette quête.

Équidignité, intégrité, authenticité et responsabilité: il propose quatre valeurs qui seront les piliers d’une éducation équilibrée et épanouissante, pour les enfants… et leurs familles

Appuyant son analyse et ses propositions sur des exemples exposées dans des lettres qui lui sont adressées, il propose aux parents d’acquérir des clés pour que leurs enfants deviennent autonomes, riches de leurs compétences sociales. Qu’ils se construisent pour devenir des adultes, justes, capables d’assumer leurs responsabilités, de connaître leurs limites et de respecter celles des autres. Des adultes aptes à affronter l’existence, tout simplement.

Pendant des générations, les relations entre adultes et enfants ont été à l’image d’une certaine « culture de l’obéissance ». C’est aujourd’hui en train de changer : de plus en plus, les jeunes expriment leurs opinions et leurs sentiments avec clarté, ils argumentent et s’attendent à être pris au sérieux.

Pour ceux qui ont grandi à une époque où les enfants avaient surtout appris à craindre les adultes, cette audace suscite non seulement de la joie, mais aussi de la frustration. Nombre de professionnels de l’éducation en sont décontenancés, et on voit de plus en plus de jeunes pédagogues jeter l’éponge et s’orienter vers d’autres métiers, en raison du comportement et de l’attitude des enfants.

Pour atténuer leur embarras, les adultes ont longtemps cherché à l’expliquer en faisant des enfants les bouc-émissaires, plutôt que de s’interroger sur comment construire avec eux et leurs parents des relations plus saines et fructueuses.

La compétence relationnelle, notion centrale de cet ouvrage, est au regard de l’expérience du terrain des auteurs, la clé pour l’empathie, l’écoute et le respect dont tous les partenaires ont besoin. Elle se développe chez l’adulte au quotidien dans l’interaction avec les enfants qui développent simultanément leurs compétences sociales.

Préface de Jesper Juul et Helle Jensen à l’édition française

Préface de Catherine Guéguen

Nous savons aujourd’hui que lorsqu’ils grandissent dans un environnement familial laxiste (absence d’autorité) ou dans un environnement familial autoritaire (où fessées, punitions et chantage sont les principaux éléments éducatifs), les enfants ne s’épanouissent guère ni ne développent leur plein potentiel.

Si les adultes veulent construire avec les enfants des relations saines et constructives, des relations qui permettent aux petits, aux adolescents comme aux adultes, de s’épanouir pleinement, ils doivent montrer l’exemple et assumer leur rôle de guide, de phare éclaireur, de chef de meute…

Dans ce court essai, Jesper Juul appelle chacun, au regard de l’Histoire, à endosser le nouveau paradigme éducatif et à considérer les valeurs que nous voulons voir vivre au sein de nos familles. Il nous donne des repères clés tout en indiquant aussi les pièges à éviter. Dans le langage clair, direct et chaleureux qui lui est propre, il nous invite à développer notre propre manière d’exercer l’autorité, celle dont les enfants ont tant besoin et qui leur permet de grandir plutôt que de simplement obéir.

Lire la critique du livre par Jaques Trémintin, travailleur social, référent de l’Aide sociale à l’enfance et auteur de nombreux articles pour le Lien social.

Confrontés en tant que parent au vide laissé par le rejet de l’autoritarisme comme des violences physiques et psychologiques envers les enfants, nous nous sentons aujourd’hui souvent perdus. Nous jouons pourtant toujours un rôle essentiel pour les enfants puisque qu’eux, venus au monde sans expérience, ont besoin de notre leadership adulte. Comment développer alors cette autorité personnelle, nécessaire et constructive pour les enfants ? Comment transformer l’amour que nous éprouvons en gestes affectueux que nos proches ressentent aussi comme des marques d’affection, et cela sans perdre notre propre intégrité ?

Pour répondre à ces défis, Jesper Juul nous invite à nous appuyer sur quatre valeurs – équidignité, intégrité, authenticité et responsabilité. Transculturelles, ces valeurs forment ensemble un socle fondamental auquel nous référer pour établir des relations familiales durablement saines et constructives, une base permettant l’épanouissement social et mental aussi bien durant l’enfance qu’à l’âge adulte. Au travers de ce livre, aujourd’hui référence en Scandinavie et en Europe centrale, il pose ainsi les fondements d’un renouveau du vivre-ensemble et de l’éducation.

Dans la lignée de Voulons-nous des enfants forts et en bonne santé ?, Jesper Juul dévoile ici les intérêts réels que cache le discours politique européen « une place en crèche pour chaque enfant », et appelle les parents à réfléchir et à choisir en conscience le mode de garde qui leur convient. Mais la question d’offrir aux parents un réel choix entre le congé parental ou un mode de garde alternatif n’est trop souvent examinée qu’en surface par les responsables politiques et la question du réel bien-être des enfants n’est, au final, que rarement effleurée.

Il invite dans ce court essai à un vrai débat et plaide en faveur d’une amélioration spectaculaire de la qualité d’accueil dans les structures petite enfance. Il s’appuie sur plusieurs décennies d’expérience relative au développement des jardins d’enfants et autres structures de garde en Scandinavie, lesquelles servent aujourd’hui de modèles pour de nombreux pays en Europe. Il souligne l’importance décisive de prendre en compte les conséquences sociales de nos choix, en particulier relatif au respect ou non des besoins fondamentaux des enfants, tout en montrant au travers d’exemples que le respect de ces besoins est tout à fait possible et plus que souhaitable…

Voulons-nous des enfants forts et en bonne santé ?

Peut-être que ce n’est pas vraiment ce que nous voulons ? Peut-être souhaitons-nous avoir affaire à un « gagnant » au sens plus traditionnel du terme ? Quelqu’un qui arrivera toujours en tête et battra tous les autres quoi que cela coûte. Peut-être préférons-nous plutôt une personne docile, calme et prévisible qui ne sortira pas du lot – quoi que cela coûte ? Peut-être souhaitons-nous juste l’harmonie, la paix et le silence, ici et maintenant, et qu’advienne le meilleur ?

Jesper Juul livre ici un essai retentissant dans lequel il invite parents, professionnels et responsables politiques, à s’interroger vraiment sur ce qu’ils veulent pour les enfants, puisque leurs attitudes et leurs paroles semblent souvent être en contradiction. Il y décrit clairement ce qu’est un enfant fort et l’impact énorme qu’aurait sur nos sociétés la décision de faire de la santé mentale une priorité pour tous.

Dans ce petit livre, Jesper Juul présente avec beaucoup de chaleur et d’humilité sa réflexion sur les relations entre adultes et enfants, et en particulier sur un aspect traditionnellement incontournable de l’éducation : poser des limites aux enfants.

Clairement, il invite les adultes à assumer la responsabilité de la qualité des relations qu’ils entretiennent avec les enfants, en étant à la fois attentifs aux limites personnelles de l’enfant comme à leurs propres limites et à exprimer celles-ci de la manière la plus claire et personnelle qui soit. C’est la condition nécessaire à l’établissement de relations fondées sur le respect et la réciprocité, où chacun participe et personne n’est blessé.

Il insiste sur l’importance d’écouter et de prendre au sérieux les enfants : un enfant blessé dans son intégrité ne cesse pas d’aimer ses parents, il cesse de s’aimer lui-même…

Tout au long de ce livre l’auteur préconise un certain nombre de changements dans la façon dont nous élevons et éduquons nos enfants. Il fournit à ses lecteurs une perspective historique et propose un nouvel objectif pour notre vie avec les enfants : une amélioration sérieuse de leur santé mentale et de leurs compétences psychosociales.

Le livre contient de nombreux exemples de conversations, de dialogues et de conflits. L’auteur y présente des alternatives claires et concrètes. Ce livre a donné de l’espoir et de nouvelles perspectives aux parents et aux professionnels dans plus de quinze pays, tout en améliorant la qualité de vie au sein de leur famille.

En lisant ce livre, vous vous sentirez parfois décontenancé, vous vous surprendrez à sourire ou à vous interroger, vous pleurerez même parfois en vous rappelant les joies et les peines de l’enfance. Lire ce livre ne vous permettra de « réparer » ni votre vie ni vos enfants, mais il pourrait vous aider à apprécier les deux un peu plus.

L’art de dire non n’est pas un manuel de communication ni un pamphlet invitant à dire non aux enfants pour les frustrer… C’est une invitation pour le lecteur à prendre soin de soi et des relations qui lui sont chères et ainsi à communiquer de manière authentique avec ses enfants et ses proches. Ce livre traite de l’importance qu’a chacun d’apprendre à dire non aux autres, aussi à l’égard de soi-même.

Il traite la question du pourquoi nous devons apprendre à être clair avec ce que nous ressentons et ce que nous voulons, et du comment nous pouvons faire cela sans offenser ni blesser quelqu’un. Chose non des moindres, il traite du fait que nous pouvons le faire en ayant la conscience tranquille sachant que nous serons alors des exemples pertinents pour nos enfants sans être pour autant victime de leurs abus ou de ceux d’autres adultes. Au fur et à mesure que nous nous sentons mieux avec nous-mêmes et que nous apprenons à dire oui et non, nos relations aux autres deviennent plus faciles et plus enrichissantes. À long terme, nous ne pourrons alors que nous dire oui à nous-mêmes du fond du cœur, et les uns aux autres si nous nous sentons libre aussi de dire non quand il s’agit d’une réponse sincère.